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Didier Berberat et Jacques-André Maire : d'abord MERCI !

La fin de la législature fédérale sera aussi marquée, en décembre, par le départ de Didier Berberat, après vingt-quatre ans passés à Berne (quatorze ans au National, puis dix aux États) et par celui de Jacques-André Maire, après dix ans au Conseil national.

Pour tous les deux, cette étape bernoise a couronné un parcours politique riche et marqué par un engagement permanent en faveur de la collectivité, au service du canton et des valeurs de la gauche : une prospérité partagée, l’emploi, la justice sociale et l’égalité des chances, l’indépendance des élus, la responsabilité environnementale. En bref, un engagement pour ce qu’on appelle aujourd’hui le développement durable, équilibré dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales.

Présents, actifs et attentifs dans les relations entre la députation et le gouvernement, Didier et Jacques-André ont aussi pleinement joué le rôle d’ambassadeurs du canton à Berne ; par exemple pour faire reconnaître la place de Neuchâtel dans les domaines de la science et de la recherche, avec en particulier la présence du CSEM et des acteurs de Microcity, pour défendre un développement équilibré des infrastructures nationales ou faire prendre en considération les spécificités des régions industrielles, exportatrices et productrices de richesses. Et par leurs voix Neuchâtel a été entendu.

L’engagement de Didier et Jacques-André, c’est aussi celui de deux militants défenseurs de la cause des plus vulnérables, avocats d’une présence équilibrée des services publics sur le territoire, de l’investissement équitable de la Confédération dans les régions du pays, de la cause des locataires et des consommateurs ou de celle des assurés en matière de chômage ou de maladie.

Avec leur départ, Neuchâtel perd à Berne deux représentants entendus et respectés ; peut-être justement parce que leur engagement est désintéressé et a placé les enjeux cantonaux et les intérêts des plus fragiles avant celui de leur trajectoire personnelle. Tous deux quittent d’ailleurs Berne avec un beau cadeau pour notre canton : après le dépôt d’au moins trois motions et vingt ans de combat, Didier rentre à La Chaux-de-Fonds avec des décisions définitives pour que les contournements routiers du Locle et de La Chaux-de-Fonds se réalisent et permettent à nos deux villes de retrouver un centre convivial et de participer pleinement aux efforts cantonaux en faveur d’une attractivité accrue. Quant à Jacques-André, après avoir renoncé aux commissions les plus proches de ses mandats précédents et de ses intérêts pour entrer dans la Commission des transports et des télécommunications, il revient dans le canton fort du succès remporté pour le financement de la ligne ferroviaire directe, qui représente un lien vital du canton avec le plateau suisse, plus d’un milliard d’investissement et des perspectives de transformation essentielles pour tout notre canton.

À l’heure où le parti socialiste semble contesté dans sa capacité à relever les défis de la qualité de vie, de la mobilité et du développement durable, la voie tracée par Didier et Jacques-André reste pourtant un exemple à suivre : une ligne socialiste qui place l’intérêt général avant l’intérêt particulier, obtient des résultats concrets et relève les défis de notre temps sans abandonner l’objectif d’une prospérité partagée et qui permet à Neuchâtel d’apporter sa contribution au développement du pays.

Merci Jacques-André, merci Didier, de l’exemple donné à toutes celles et à tous ceux qui partagent ces valeurs et aspirent à prolonger votre engagement.

Didier Berberat et Jacques-André Maire : d'abord MERCI !

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