Parti Socialiste Neuchâtelois

La biodiversité, c’est, par exemple, les abeilles, les bourdons ou les papillons ; sans eux, la pollinisation de végétaux qui fournissent des aliments comme les baies, les fruits et les légumes est impossible.

La biodiversité, c’est aussi les tourbières, qui absorbent le CO₂, ce sont les cours d’eau et les arbres qui nous rafraichissent, ce sont les cours d’eau à l’état naturel qui nous protègent des inondations, ce sont des forêts qui protègent les villages des avalanches.

En prenant soin de ces milieux, c’est de nous que nous prenons soin.

L’agriculture est sous pression, avec une fragilisation des sols et des milieux naturels, des exigences de rendements à court terme ; parallèlement, les revenus des agriculteurs sont en baisse. Il faut changer cette logique.

L’extinction des espèces entrainera des couts astronomiques. Selon les estimations du Conseil fédéral, la facture pourrait atteindre entre 14 et 16 milliards de francs par année dès 2050. L’initiative « Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage » oblige la Confédération et les cantons à anticiper pour protéger le monde dans lequel nous vivons.

L’initiative demande d’intégrer dans toutes nos réflexions le fait de protéger notre environnement, la biodiversité et le paysage. Elle ne fixe pas de quotas mais en posant ces objectifs dans la Constitution, elle oblige à intégrer ces valeurs dans chacune de nos lois et chacun de nos actes.

Ce ne sont pas des libellules que nous souhaitons protéger mais l’avenir de nos enfants et un monde dans lequel ils pourront, à leur tour, sereinement, envisager d’avoir des enfants.