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Mes premières semaines au Château

Franchir chaque jour la porte du Château pour y exercer la fonction de conseillère d’État, ce n’est pas banal. Le Château, rendez-vous historique et touristique, haut lieu des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, invite à « prendre de la hauteur ». Une attitude nécessaire à la fonction. Tout comme il est indispensable de rester proche des citoyennes et des citoyens, en lien avec les convictions qui ont porté mon engagement politique jusqu’ici.

Dans un canton où les majorités politiques ont changé, dans un contexte suspendu à de multiples interrogations, le défi est de taille. La reprise économique au lendemain de la crise Covid-19 (en espérant que ce soit clairement un lendemain) s’annonce plutôt favorable. Le taux de chômage, en baisse, bouscule heureusement les prévisions les plus sombres. Ces signes encourageants, et nécessaires pour la solidarité de notre communauté, ne sauraient occulter les interrogations sur l’ampleur des cicatrices et des effets « retard » et collatéraux de la crise. Je n’ai que peu de craintes pour les personnes agiles, bien formées, capables de rebondir indépendamment du contexte. Ce sera plus dur pour celles et ceux d’entre nous en situation plus précaire, fragilisés par la crise dans leur santé physique ou psychique, et/ou ayant perdu leur emploi ou leur entreprise.

Permettre à chacune et à chacun de rebondir, de vivre dignement, de contribuer à la vie de la communauté. Au-delà du slogan de campagne, c’est bien le fondement et l’ancrage du nouveau Département de l’emploi et de la cohésion sociale, qui s’inscrit à la fois dans la continuité et dans l’évolution du Département de l’économie et de l’action sociale piloté par Jean-Nat de 2013 à 2021.

Succéder à Jean-Nat, s’installer au bureau de « l’homme aux cinq cerveaux » représente un certain défi… C’est aussi une magnifique chance humaine et politique que de reprendre la clé (au propre et au figuré) d’un département qui a contribué à de nombreuses réformes de l’État de Neuchâtel, ces huit dernières années, en particulier sur le front de l’emploi avec le déploiement de la stratégie d’intégration professionnelle. Une politique publique qui a porté ses fruits et que je poursuivrai avec conviction. Une politique susceptible d’en inspirer d’autres, en matière de participation sociale et de reconnaissance des différentes formes de contribution à la vie de la communauté.

C’est une chance aussi que de pouvoir travailler avec des équipes compétentes et enthousiastes, au secrétariat général, dans les services et dans les entités autonomes. Je n’ai pas encore rencontré physiquement toutes les collaboratrices et collaborateurs de mon département. Mais j’ai fait la tournée (parfois avec la « Britchonne », un des vélos électriques du Château) de tous les services et entités autonomes, rencontrant des personnes très engagées, porteuses du rôle essentiel que joue l’État pour la cohésion d’une société et prêtes à mobiliser leurs compétences et leurs forces pour une société plus inclusive.

Réunir au sein d’un même département les politiques publiques relevant de la cohésion multiculturelle, de l’égalité et de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap ne relève pas du hasard. C’est bien pour une société cherchant à faire de nos diversités une véritable force que je m’engage dans cette législature avec conviction. En me réjouissant de partager cette vision dans l’élaboration du programme de législature et dans le travail avec mes équipes durant les années à venir.

Mes premières semaines au Château

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