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Un nouveau départ…

Les deux législatures passées ont été caractérisées par une certaine stabilité politique au niveau cantonal. Avec un Conseil d’État à majorité socialiste dont la composition n’a pratiquement pas évolué en huit ans, les grands dossiers se sont succédé à un rythme effréné. Malgré de laborieuses majorités qualifiées, un chemin a pratiquement toujours été trouvé au parlement. Le trio gouvernemental Monika, Jean-Nat et Laurent y est pour beaucoup, comme les nombreux∙ses député∙es socialistes qui n’ont pas compté leurs heures pour sortir le canton de l’ornière où l’avait laissé l’exécutif PLR.

Cette majorité PS dans un exécutif cantonal, historique en Suisse, nous a indéniablement placés au cœur des débats. Pendant huit ans, c’est bien la majorité du gouvernement cantonal que nous avions le privilège d’encenser ou de tancer lors de nos congrès, comités cantonaux ou séances de groupe. Cette responsabilité inédite pour un parti de gauche a donné lieu à des échanges « dynamiques » entre camarades, avec parfois de l’incompréhension face à d’occasionnels excès de réalisme de nos ministres…

En tant que (jeune) ancien député, je considère avec fierté la manière dont notre parti et nos élu∙es ont assumé leur rôle respectif. Nous nous sommes montrés à la hauteur des enjeux auxquels notre canton a fait face ; nous avons contribué de façon déterminante à une page marquante de son histoire politique récente.

Je parle de cette période au passé, car les élections 2021 y ont clairement mis fin. Perte de majorité au Grand Conseil et au Conseil d’État, très large renouvellement au législatif, défaite globale de la gauche malgré des résultats individuels encourageants au PS : le paysage est chamboulé.

L’évolution du poids électoral des partis et – surtout – la circonscription unique laissaient présager que le statu quo n’était pas une option. Je dois dire aux camarades et candidat∙es déçus qu’un vote régional aussi fort se soit exprimé que je les comprends. Mais je suis convaincu que l’on ne peut juger un système électoral au premier essai et qu’il faut un peu de temps pour trouver des équilibres cohérents en termes de représentativité. En 2021-2025, à notre groupe de prouver que nous sommes bel et bien des élu∙es du canton et pas seulement d’une région, selon le principe même de la circonscription unique.

Ces élections marquent un nouveau départ. Désormais clairement dans l’opposition, nous ne pourrons toutefois nous contenter d’attendre et de refuser. Il s’agira de continuer à regarder vers le haut et à défendre l’intérêt général des Neuchâtelois∙es, en particulier des catégories de la population frappées le plus durement par la crise. Pour bâtir notre nouvelle identité au parlement, nous avons plusieurs atouts, dont l’alliance rose-verte du second tour, un groupe renouvelé et motivé, deux élu∙es infiniment compétent·es à l’exécutif.

Surtout, nous devons définir ce positionnement ensemble. Notre trentaine d’élu∙es existe grâce au millier de membres du PSN. Alors… à très vite pour un vrai congrès en présentiel, comme cela m’a tant manqué !

Un nouveau départ…

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