Entre le 15 mai et le 15 juin 2024, Avenir Inclusif a mené les Journées d’action pour les droits des personnes vivant avec un handicap, qui avaient pour but de faire améliorer la mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées (CDPH), en vigueur en Suisse depuis 10 ans, et de la Loi fédérale sur l’élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand), qui a 20 ans, de sensibiliser la population, de promouvoir l’égalité, l’inclusion et la participation dans tous les domaines de la vie.
Dans le canton de Neuchâtel, une quarantaine de manifestations ont eu lieu, organisées par différentes associations. Le 13 juin, le service d’accompagnement et d’hébergement de l’adulte (SAHA) et la commission cantonale pour l’inclusion et l’accompagnement des personnes vivant avec un handicap (CIAP) ont organisé, en collaboration avec le bureau du Grand Conseil, une session inclusive qui a réuni 30 personnes vivant avec un handicap (PVH) et 30 députés actuellement en fonction, dans le but de discuter et d’adopter des pétitions demandant des mesures concrètes pour garantir l’égalité, l’inclusion et la participation dans l’accès aux droits politiques.
Pourquoi avons-nous organisé une session inclusive ? C’est non seulement une démarche concrète pour sensibiliser et favoriser l’accès aux droits politiques pour toutes et tous, mais également une action symbolique pour les PVH : être dans la salle du législatif cantonal et pouvoir travailler avec les députés autour de deux pétitions.
Les binômes formés (1 député et 1 PVH) ont adopté deux pétitions qui demandent que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès aux droits politiques.
Pour la première pétition « Pour une représentation politique inclusive et participative », nous avons examiné ces points :
Pour la deuxième pétition « Pour l’accessibilité universelle des structures, de l’information politique et du matériel de vote », les débats ont été moins intenses, mais les points tout aussi importants :
Un grand effort doit encore être fourni par les partis politiques, par les communes et par l’État, comme l’exigent les lois, pour éliminer les obstacles à une représentation et une participation politique pleine et entière des personnes vivant avec un handicap.
Dans tous les cas, ces points seront débattus au Grand Conseil.