Communiqué de presse | 1 septembre 2021
Tandis que les plus précaires font les frais de la crise, la droite fait fi de la solidarité

Le Grand Conseil avait la possibilité d’encourager une contribution solidaire temporaire des grosses fortunes pour compenser les lourdes conséquences de la crise économique due au covid et renforcer la solidité de l’Etat pour affronter les difficultés à venir. Cela était sans compter sur sa majorité de droite qui privilégie l’attentisme à la solidarité. Le Parti socialiste neuchâtelois déplore ce vieux réflexe et l’affirme : il continuera son combat pour une société plus juste et qui prend soin des plus vulnérables par des mesures solidaires.

Les temps changent mais les vieux réflexes de la droite demeurent ! Alors que notre société traverse une crise sans précédent, que les conséquences de cette dernière impactent durement les individus dont la situation est la plus précaire et que les plus nantis ont rapidement retrouvé leur aisance, le camp bourgeois s’arcboute contre une démarche fiscale temporaire qui promeut la solidarité entre toutes et tous.

Le Parti socialiste neuchâtelois déplore le rejet au Grand Conseil de son projet de loi pour une contribution de solidarité et réfute les arguments fallacieux avancés lors du débat parlementaire :

  • Non, une contribution temporaire des grosses fortunes ne les fera pas fuir du canton précisément car cet impôt serait limité dans le temps ;
  • Non, il n’est pas nécessaire d’attendre l’addition finale de la crise pour anticiper des mesures afin de consolider les ressources de l’Etat, qui s’est avéré indispensable pour traverser les périodes économiques les plus difficiles ;
  • Non, notre canton n’est pas un supertaxeur au sein de notre pays et il est de mauvais ton que les député·es ne s’évertuent pas à corriger cette conception erronée ;
  • Non, la réforme fiscale actuellement en cours ne doit pas déterminer les mesures qui permettent d’endiguer des circonstances exceptionnelles.

Le Parti socialiste neuchâtelois ne baissera pas les bras face à un parlement de droite et poursuivra son combat pour une société plus solidaire et plus égalitaire.

Tandis que les plus précaires font les frais de la crise,  la droite fait fi de la solidarité

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