Communiqué de presse | 26 octobre 2022
La droite fédérale fait fi de notre démocratie cantonale au détriment des droits des travailleur·ses !

Un salaire minimum pour toutes et tous ? La population neuchâteloise l’a décidé en 2011. La droite fédérale refuse pourtant éhontément d’accepter cette décision populaire, quitte à renier les compétences cantonales. Et tout cela sur le dos des travailleur·ses aux salaires le plus bas !

La commission de l’Économie du Conseil national a confirmé aujourd’hui son soutien à la motion affaiblissant les salaires minimums cantonaux face aux éventuelles CCT nationales. Cette motion, qui avait été vivement défendue par le conseiller aux États neuchâtelois Philippe Bauer en juin dernier, permet aux employeurs de ne pas respecter les salaires minimums cantonaux. C’est un nouvel affront de la droite fédérale non seulement envers les droits des travailleur·ses, mais également envers les compétences des cantons, qui ont la possibilité de fixer des salaires minimums cantonaux – comme cela a été confirmé par le Tribunal fédéral suite à un recours d’organisations patronales proches de Monsieur Bauer. Enfin, c’est un déni de la décision démocratique plébiscitée par la population neuchâteloise, qui s’était exprimée sur ce sujet en novembre 2011.

Au-delà de l’indécence de cette attaque contre des salaires dignes, le PSN déplore que les compétences cantonales puissent être pareillement galvaudées par la droite bourgeoise, et de surcroit par ses représentants cantonaux, qui s’entêtent à faire passer les considérations des employeurs avant celles des employé·es, fussent-elles le fruit d’une décision populaire.

La droite fédérale fait fi de notre démocratie cantonale au détriment des droits des travailleur·ses !

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